Cat fight japonais

Je reçois un courriel annonçant une vente dans une boutique design.  Je m'y rendis donc. Y'a un foulard.  Y'é beau. J'aime les foulards. Je le veux. J'aime avoir le cou au chaud.  Je choisi le rouge.  À la caisse, je décide d'en acheter un deuxième, bleu.

-Madame la caissière, attendez!!!  Je crois que je vais aussi acheter le bleu.

-Kampaï! me répondit-elle

-Pas rapport madame.  Tant qu'à faire, aussi bien dire Banzaï!  Hé hé, tu vas voir que chu comique moi aussi, madame la caissière design.

-Non, non, je dis Kam-paï!  C'est bien Kampaï que je dis.  Ce mot existe et je sais ce que ça veut dire.  Si vous écoutiez le docteur Béliveau, vous le sauriez.  Mais je vois que c'est pas le cas.  Ça veut dire...

Ah ben là, elle me pompe...

-M'en fout câlisse....moi je dis Ban-zaï!   Urusaï !! que je lui ordonne fermement en plaçant mon corps en position défensive et en formant une croix avec mes avant-bras.

Je refuse que cette geisha wannabe me tienne tête parce que, yeah!, she realize that I can afford two goddam foulards design.  Elle, est ben trop pauvre avec son p'tit salaire de crève-faim. Je parie qu'elle vole du fric dans la caisse en plus. Derrière son attitude aimable et humoristique se cache une vilaine caissière méchante, jalouse, envieuse.  Je vais lui payer la traite...

-Quoi?  URUSAÏ????  Ai-je bien entendu? lance-t-elle, défiante.  Oh Oh! Elle est vachement insultée, là, la nippone de Ville Émard :))))))))))))

-Oui, U-RU-SAÏ!! que je répète, tellement fort qu'une madame est projetée dans le présentoir de poubelles Umbra .

-Yurusanaïïïïï.... Yurusanaïïïïïï....gémit-elle, en larmes et en rage.  Je n'ai jamais été aussi humiliaï...

Elle me saute dessus comme un sumo-san.  S'en suit une tatakaï gigantaï. Plusieurs cadavraï. La policaï, l'ambulancaï, les pompiaïs, les photographiaïs....


Je suis fatiguée à matin...

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