À peine un papillon est-il né qu'il essaie ses ailes. Son
premier mouvement est celui qui le plonge ivre mort vers l'azur


Réjean Ducharme
L'Avalée des avalés

dimanche 8 août 2010

La reine du superlatif

J'entendais hier matin à la radio Francine Grimaldi parler des feux d'artifices.  Ça doit faire 15 ans qu'elle "couvre" les feux.   Ma question : qu'est-ce qu'on peut dire de plus à la 250ième chronique sur le même sujet?
Eh bien, y'avait du blanc, du jaune, du bleu, du vert, du rouge.  Toutes ces couleurs qui explosaient en "POWs" gracieux sur le Boléro de Ravel.
Enchanteur!
Magique!
Grandiose!
Unique!
Un moment donné, on ne peut plus vraiment dire que c'était le plus beau feu jamais présenté, parce que ça a été dit à tous les ans depuis 15 ans.  Est-ce possible de ne plus parler de quelque chose quand on a maintes fois fait le tour d'un sujet qui explose toujours de la même façon depuis Marco Polo, qui coûte toujours $250,000 minimum et qui laisse à chaque samedi soir des poussières de produits chimiques se noyer dans le fleuve ou se répandre dans l'air de l'est de Montréal?


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1 commentaire:

John Feux a dit…

Rien de plus plate que les calisse de feux. :D